Je continue à l'écrire, le corriger, le réécrire, l'effacer, le relire, le réécrire... Bref, c'est sans fin mais un jour j'y arriverai!
Voici le tout début...
Du feu. Partout du feu. Les flammes
lèchent la porte et les murs. Elle entend quelqu’un crier son nom,
mais la fumée l’empêche de voir qui l’appelle. La chaleur est
étouffante. Elle panique. Comment sortir ? tout autour d’elle
le feu. Elle ferme les yeux et se concentre, comme son père lui a
appris. Mais la peur est plus forte. Elle n’arrive pas à trouver
un chemin pour sortir de la maison. Elle ferme les yeux et pleure. La
chaleur évapore ses larmes avant même qu’elles aient touché le
sol. Elle supplie en silence qu’on vienne la sortir de cet enfer,
en vain. La fumée l’enveloppe, elle s’insinue partout. Elle a du
mal à respirer. D’un coup, alors qu’elle se croit perdue, elle
se retrouve dehors, à bonne distance des flammes, de la chaleur, de
cette horrible fumée. On est au début du printemps. La température
est encore très fraîche. Le choc thermique la paralyse. Elle ferme
les yeux et se sent tomber…
Eilin s’éveille en sursaut. Encore
ce cauchemar. Toutes les nuits depuis sept ans, elle revit l’incendie
qui a dévasté sa maison, sa famille. L’incendie où son père a
perdu la vie en la sauvant.
Elle se tourne sur sa paillasse. A côté
d’elle, sa mère dort. Son souffle régulier l’apaise. Elle se
lève en silence et se dirige à pas de loup vers la chambre de ses
frères. Ils dorment eux aussi, le plus jeune souriant dans son
sommeil. Il n’a pas connu son père. Aucun risque qu’il fasse ce
cauchemar terrifiant.
« Il est temps » se
dit-elle. Elle s’habille, prend sa besace, son poignard et son arc
et sort. Comme toutes les nuits, elle va chercher de quoi nourrir sa
famille.
La vallée d’Alq’Iria est depuis
toujours dominée à l’est par des montagnes aussi majestueuses
qu’infranchissables. Un fin croissant de lune éclaire le village
endormi et la forêt environnante. Une rivière paisible coupe le
paysage nocturne en un scintillement presque féerique. Au loin, le
chant de quelque oiseau de nuit retentit, annonçant la découverte
d'une proie.
Aussi silencieuse qu'une ombre, Eilin
se glisse entre les maisons. Sa silhouette menue se faufile
habilement jusque dans la forêt sans même froisser une feuille ou
faire craquer des brindilles. Habituée à chasser dans celle-ci,
elle en connaît les moindres recoins et sait y évoluer sans bruit
lorsqu'elle piste du gibier. Elle continue son chemin, se frayant un
passage à travers les branchages, jusqu'à sa cible, les
installations des Patrouilleurs.
Ces mercenaires à la solde de
l'Empereur Daryl le Lumineux jouissent d'un droit d'impôt sur les
villageois, ce dont ils abusent fréquemment. Ils les affament en
leur prenant leurs vivres et punissent sévèrement ceux qui
s'opposent à eux. Les denrées qu'ils n'utilisent pas avant qu'elles
pourrissent finissaient brûlées et ne sont jamais redistribuées
aux habitants. Nombre de jeunes finissaient par s'enrôler ne
serait-ce que pour pouvoir manger à leur faim.
« Jamais! » se dit la jeune
fille aux cheveux fins et noirs, indignée par cette injustice envers
son village. « Je ne les rejoindrai jamais! Je préfère crever
mille fois! Et puis c'est bien plus amusant de leur voler des vivres
sous leur nez » songe-t-elle, esquissant un sourire
sarcastique.
...
Salut parlotte, c'est Isdalon (je sais pas si tu va te souvenir de moi, ca fait un petit moment, desolé).
RépondreSupprimerC'est un début prometteur que voila ! Vivement la suite ! Courages a toi si tu continue !
A bientôt !
Bonjour,
RépondreSupprimerJe vient juste de découvrir votre blog via GKMM
et le moins que l'on puisse dire est que vous possédez un style
que pour ma part j'apprécie beaucoup (les petites touches d'humour ici et la
y sont d'ailleurs je doit bien l'avouer pour quelques chose ;) )
(de plus pour une fois qu'il s'agit de quelqu'un de ma région ^^)
Jonathan.
redfield686@gmail(.)com
Merci messieurs^^
RépondreSupprimerPour info, je suis sur Bordeaux maintenant!
A bientôt!
Toc toc, ya quelqu'un encore ici ? tu est toujours sur bordeaux ? j'ai croisé ton profil sur GKMM , si tu veux taper la discute a l'occaz n'hésite pas : paul.varrgas@gmail.com
SupprimerPS: désoler j'ai trouvé que ce moyen pour te contacter.