mercredi 9 octobre 2013

Aussitôt dit, aussitôt fait!

Au cœur d’une grande forêt, sur un joli sentier, une petite graine s’est posée. Passe par là un oiseau coloré qui, l’avisant s’écrie :
« Bonjour toi ! Comme tu as l’air appétissante ! Tu semble être un régal pour un oiseau affamé. Allons, viens vite dans mon bec, tu seras mon dîner ! Je t’emmène dans mon nid pour te déguster. »

Aussitôt dit, aussitôt fait !

L’oiseau attrape la graine et s’envole vers son nid douillet. Mais avant qu’il arrive, un vent coquin se lève, l’ébouriffant d’un souffle lui, ses plumes et son duvet. Il ouvre son bec et pousse un cri, effrayé.
Ce faisant, il lâche la graine, qui tombe…au milieu d’un ruisseau ! La voilà toute mouillée !

Dans l’eau, un poisson aux écailles dorées l’observe avec intérêt.
« Bonjour petite! Si tu restes ici, tu vas te noyer, tu sais. Je suis un gentil poisson, je veux bien t’aider. Ne bouge pas, je viens te chercher. Tu seras à l’abri dans mon estomac, je te le promets ! Reste où tu es, j’arrive pour te goûter !"

Aussitôt dit, aussitôt fait !

Vers la graine, le poisson se met à nager. Dans l’eau, il nage vite et est vite arrivé ! Mais juste avant de l’attraper, il voit devant ses yeux un ver de terre se tortiller. Il le prend dans sa bouche comme hypnotisé et… Un poisson de ferré ! le courant emporte la graine et la dépose doucement sur un rocher. Le soleil se charge de la sécher.

Un écureuil, faisant ses provisions pour l’hiver, l’aperçoit, s’approche et d’un coup bondit sur elle, l’attrape puis court vers sa maison, dans un creux d’arbre bien caché. En courant, il se met à lui parler :
« Toi, quand le froid sera là, tu me seras bien utile pour me restaurer. Mon nid est déjà plein à craquer, mais il y a toujours une place pour une petite graine à croquer ! Allez, je t’emmène chez moi, tu seras bien installée ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait !

Aussitôt dit, aussitôt fait ?

Non ! Car la petite graine en a assez, tout le monde veut la manger ! Elle n’a rien demandé à personne, elle. Elle veut juste pouvoir trouver un coin tranquille et se mettre à pousser !
« Ca suffit ! » Elle a crié si fort que le rongeur au pelage fauve, terrifié, la jette et s’enfuit loin, loin dans la forêt.

La petite graine tombe sur un tapis de feuilles de châtaigner.
Elle rebondit puis roule jusqu’à une pente escarpée.
Mais elle ne peut s’arrêter, et la voilà qui dévale le terrain accidenté.
Elle dégringole et dégringole dans la pente !
Elle semble prendre son envol, elle fait des cabrioles, elle danse la farandole… et finit par atterrir dans l’herbe folle.
Quelle chance ! Elle est au milieu d’une clairière, près d’un petit étang.
Enfin ! Elle est posée au bon endroit, elle le sent…

Elle s’enfonce dans la terre et s’endort pour l’hiver. Quand elle se réveille au printemps, elle est devenue une petite pousse vert tendre. Elle est un peu fragile et frissonne quand le vent fredonne ou quand l’orage tonne.
« Je suis encore trop petite ! Allez hop, c’est décidé, je vais grandir pendant l’été ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait ?

Non, il lui faut des années et des années pour devenir un arbre solide aux racines bien accrochées.
Mais ça y est, la petite graine est enfin devenue un arbre majestueux aux feuilles irisées.

Perché sur une de ses branches, tout en construisant un nid accueillant, chante un oiseau coloré. Dans un de ses creux, blottis les uns contre les autres, de jolis écureuils se reposent un peu. Profitant de l’ombre que font ses feuilles, dans la fraîcheur de l’étang, un poisson aux écailles dorées somnole tranquillement.


Parlotte

mercredi 17 avril 2013

Certains le connaissent déjà

Ce texte de fantasy que j'ai commencé à écrire il y a presque deux ans...
Je continue à l'écrire, le corriger, le réécrire, l'effacer, le relire, le réécrire... Bref, c'est sans fin mais un jour j'y arriverai!
Voici le tout début...



Du feu. Partout du feu. Les flammes lèchent la porte et les murs. Elle entend quelqu’un crier son nom, mais la fumée l’empêche de voir qui l’appelle. La chaleur est étouffante. Elle panique. Comment sortir ? tout autour d’elle le feu. Elle ferme les yeux et se concentre, comme son père lui a appris. Mais la peur est plus forte. Elle n’arrive pas à trouver un chemin pour sortir de la maison. Elle ferme les yeux et pleure. La chaleur évapore ses larmes avant même qu’elles aient touché le sol. Elle supplie en silence qu’on vienne la sortir de cet enfer, en vain. La fumée l’enveloppe, elle s’insinue partout. Elle a du mal à respirer. D’un coup, alors qu’elle se croit perdue, elle se retrouve dehors, à bonne distance des flammes, de la chaleur, de cette horrible fumée. On est au début du printemps. La température est encore très fraîche. Le choc thermique la paralyse. Elle ferme les yeux et se sent tomber…
Eilin s’éveille en sursaut. Encore ce cauchemar. Toutes les nuits depuis sept ans, elle revit l’incendie qui a dévasté sa maison, sa famille. L’incendie où son père a perdu la vie en la sauvant.
Elle se tourne sur sa paillasse. A côté d’elle, sa mère dort. Son souffle régulier l’apaise. Elle se lève en silence et se dirige à pas de loup vers la chambre de ses frères. Ils dorment eux aussi, le plus jeune souriant dans son sommeil. Il n’a pas connu son père. Aucun risque qu’il fasse ce cauchemar terrifiant.
« Il est temps » se dit-elle. Elle s’habille, prend sa besace, son poignard et son arc et sort. Comme toutes les nuits, elle va chercher de quoi nourrir sa famille.
La vallée d’Alq’Iria est depuis toujours dominée à l’est par des montagnes aussi majestueuses qu’infranchissables. Un fin croissant de lune éclaire le village endormi et la forêt environnante. Une rivière paisible coupe le paysage nocturne en un scintillement presque féerique. Au loin, le chant de quelque oiseau de nuit retentit, annonçant la découverte d'une proie.
Aussi silencieuse qu'une ombre, Eilin se glisse entre les maisons. Sa silhouette menue se faufile habilement jusque dans la forêt sans même froisser une feuille ou faire craquer des brindilles. Habituée à chasser dans celle-ci, elle en connaît les moindres recoins et sait y évoluer sans bruit lorsqu'elle piste du gibier. Elle continue son chemin, se frayant un passage à travers les branchages, jusqu'à sa cible, les installations des Patrouilleurs.
Ces mercenaires à la solde de l'Empereur Daryl le Lumineux jouissent d'un droit d'impôt sur les villageois, ce dont ils abusent fréquemment. Ils les affament en leur prenant leurs vivres et punissent sévèrement ceux qui s'opposent à eux. Les denrées qu'ils n'utilisent pas avant qu'elles pourrissent finissaient brûlées et ne sont jamais redistribuées aux habitants. Nombre de jeunes finissaient par s'enrôler ne serait-ce que pour pouvoir manger à leur faim.
« Jamais! » se dit la jeune fille aux cheveux fins et noirs, indignée par cette injustice envers son village. « Je ne les rejoindrai jamais! Je préfère crever mille fois! Et puis c'est bien plus amusant de leur voler des vivres sous leur nez » songe-t-elle, esquissant un sourire sarcastique. 

...

mercredi 13 mars 2013

L'A-BO-MI-NABLE JOURNEE CHEZ TANTE MARTHA

Voici une histoire pour les abominables petits gourmands!


L'A-BO-MI-NABLE JOURNEE CHEZ TANTE MARTHA



Aujourd'hui, c'est mercredi et exceptionnellement, Maman travaille.
Oscar et Léa vont passer la journée chez Tante Martha, une tante de leur Papa.

« Non non et non ! On reste avec toi, Maman ! Tu ne dois pas aller travailler ! » Oscar et Léa ne veulent pas aller chez cette tante qu'ils ne connaissent pas !

Oscar se met à bouder et Léa à pleurer, mais rien n'y fait.
« Vous irez et c'est comme ça ! » ordonne Maman en les accompagnant.

Les deux enfants effrayés se cachent derrière Maman. Il faut dire que Tante Martha, habillée tout en vert, ressemble à une sorcière !
Mais Maman part. « A tout à l'heure ! Au revoir !»

Léa remarque que Tante Martha porte, autour de son cou, un collier pas beau du tout ! Les perles sont comme des petits pois et le pendentif est en forme de cafard. Elle le dit aussitôt à Oscar...

« C'est normal, dit Tante Martha qui a tout entendu. Je me suis habillée comme ça car nous allons passer une journée A-BO-MI-NABLE ! »
Et elle sort de son armoire un horrible chapeau pointu qu'elle pose sur sa tête.

Oscar et Léa tremblent de peur. Tante Martha est vraiment une sorcière ! C'est sûr, la journée va bien être A-BO-MI-NABLE ! Va-t-elle les manger pour le déjeuner ?

Mais non !
« Voulez-vous aussi vous déguiser ? » Demande-t-elle aux enfants.
Elle n'est pas méchante, Tante Martha, finalement!

« Abracadabra ! déclare-t-elle. Boule de coton et champignon noir, qu'un déguisement pour Oscar sorte de cette armoire ! » Aussitôt dit, aussitôt fait, voilà Oscar transformé en Monstre des marais ! Une perruque verte et des vêtements tout rapiécés, et le tour est joué !

« Et maintenant voyons voir pour toi, Léa. Abracadabra ! Fourrure et peau de léopard, te voici changée en guerrière barbare ! » Léa a fière allure avec son costume ! Tante Martha lui donne même une cuillère en bois en guise de matraque.

« Maintenant, nous sommes parés pour une journée A-BO-MI-NABLE ! »

Et les voilà partis à la chasse. Loukoum, le chat de Tante Martha est proclamé tigre. Il faut essayer de l'attraper. Mais Loukoum est rusé et fini toujours par s'échapper.

Oscar et Léa se sont bien dépensés, ils commencent à avoir une faim de loup !

Tous deux se dirigent vers la cuisine, où Tante Martha est en train de préparer un repas...
A-BO-MI-NABLE !

Au menu, voici ce qu'elle a prévu :

Entrée :
Salade de vers de terre colorés.

Plat :
Steak de troll accompagné de ses crottes de nez.

Et dessert :
Moelleux aux scarabées.

Quelle horreur ! Oscar et Léa font la grimace ! Ils ne vont quand même pas manger ça !

« Mais si ! S'exclame Tante Martha. Et chez moi, on goûte toujours trois fois ! Une première fois pour avoir le goût sur la langue. Une seconde pour l'avoir dans le palais. Et une troisième pour être sûr d'avoir bien goûté. Si au bout de trois bouchées, vous n'aimez pas, vous n'êtes pas forcés de finir le plat. »

Les enfants sont sûrs et certains qu'ils n'aimeront jamais même après une centaine de bouchées, mais ils finissent par obéir.

Quelle surprise ! L'entrée est délicieuse ! Orange et blancs, les vers de terre de Tante Martha croquent sous la dent... Mais que sont-ils vraiment ?

Hmmm la viande de troll est bien savoureuse ! Et Oscar et Léa ont reconnu les crottes de nez... Elles ressemblent étrangement aux petits pois pendus au cou de Tante Martha !

Et le dessert ! Jamais gâteau n'a été plus A-BO-MI-NABLE-MENT succulent ! Avec son bon goût de chocolat, les enfants en reprendraient bien deux ou trois, de ce moelleux aux scarabées ! Ils le dévorent en trois bouchées !

C'est l'heure de la sieste. Oscar et Léa se couchent dans une caverne que Tante Martha leur a fabriquée avec des draps. Puis ils s'endorment après une A-BO-MI-NABLE histoire...

Devinez qui est arrivée pendant le sommeil des enfants ? C'est Maman !

« On a passé une super journée A-BO-MI-NABLE ! » Raconte Oscar dans la voiture.
Puis Léa demande : « Si tu travailles mercredi prochain, on peut retourner chez Tante Martha ? »





L'A-BO-MI-NABLE RECETTE DU MOELLEUX AUX SCARABEES DE TANTE MARTHA :

Pour 6 personnes :

Ingrédients :
200 grammes de scarabées (chocolat noir)
3 crottes de géant (oeufs)
120 grammes de graisse de dragon (beurre)
130 grammes de poudre de fée (sucre)

Préparation :
Préchauffer le four à 200°.
Beurrer 6 moules à gâteau individuels.
Faire fondre les scarabées en morceaux au bain-marie (ou minute au micro-onde), puis ajouter la graisse de dragon.
Dans un saladier, mélanger les crottes de géant et la poudre de fée jusqu'à obtenir un mélange bien mousseux.
Ajouter les scarabées fondus et bien mélanger.
Verser la préparation dans les petits moules.
Enfourner 15 à 20 minutes. Le cœur doit être à peine cuit.

Déguster chaud avec une boule de glace de lutin confit (vanille) ou un nuage sucré (crème fouettée).

Bon appétit !



Parlotte

mardi 19 février 2013

La prisonnière du hérisson


Bonjour à tous!

Voilà une petite histoire que j'ai écrite pour un appel à texte, pour des enfants de 3/8ans... Je vous mets juste un petit extrait! Bon, l'histoire n'est pas complètement ficelée, je dois encore la bidouiller un peu pour lui donner plus de caractère...mais l'essentiel est là!
Bonne (toute petite) lecture!


La Prisonnière du Hérisson


Dans le jardin de Flore, un hérisson a élu domicile.
Elle en est très contente car elle aime beaucoup l’observer !
Elle a même fait un exposé sur lui à son école, la maîtresse était impressionnée !

Comme tous les soirs, le hérisson sort de son petit nid pour faire une promenade et manger quelques limaces.
Et comme tous les soirs, avant de se coucher, Flore se cache pour le contempler… Que c’est rigolo de le voir se dandiner quand il cherche son dîner !

Mais ce soir, ce n’est pas comme tous les soirs…
La fillette remarque une lueur étrange qui brille entre les piquants du petit animal.
Pendant qu’il farfouille l’herbe tranquillement, elle s’approche de lui tout doucement. Elle voudrait bien voir ce qui fait cette lumière !
 
Oh ! C’est...



A votre avis, qu'est-ce que c'est? (Quel suspense!) :)

Parlotte

jeudi 14 février 2013

Textes retravaillés

J'ai un peu retouché mon Cœurdonnier et J'ai perdu mes mots!... Ce sont des petits riens mais je trouve que les textes sonnent mieux! Vous pouvez les lire à la même place sur le blog!

Bonne soirée à tous!

Parlotte

mercredi 13 février 2013

Cliquez sur moi, dites que vous aimez!

Et oui, car ma petite Mademoiselle poétique a été publiée sur le site de ShortEdition!

Alors allez faire un tour sur ce site qui gagne à être connu! Votez pour ma poésie si vous l'aimez!
Et n'oubliez pas d'aller faire un tour du côté des strips, des TTC, des nouvelles et des autres "Poétik", il y a de très belles choses à découvrir!

Et comme je ne suis pas impartiale: Allez Mademoiselle! Allez Mademoiselle!

(ça fait beaucoup de ! tout ça...mon enthousiasme est immodéré)

Parlotte

PS: Retournez lire "J'ai perdu mes mots!"... Quelques petites corrections ont été apportées... Qu'en pensez-vous?

Le cœurdonnier

Bonjour à tous!
En cette veille de St Valentin, je voudrais vous offrir un petit texte que j'ai écrit spécialement pour l'occasion! Il sera également mis en ligne sur un autre site dès demain, je vous mettrai le lien!

LE CŒURDONNIER



C'était une petite boutique de mon quartier,
Dans une petite rue mal éclairée.
Sur un panneau était affiché :
« Paiements en sourires acceptés ».
Elle était ouverte toute la journée,
Une foule de clients attendant à l’entrée
Pressée de se faire réparer.

Dans cette boutique de mon quartier,
Un vieil homme travaillait.
Du matin au soir sans s’arrêter,
Il travaillait l’air concentré.
Il rafistolait et raccommodait,
Il retapait, ravaudait, rapiéçait.
On l’appelait le cœurdonnier.

Toute la journée, il recevait
Des cœurs malmenés, des cœurs brisés,
Des cœurs malades et des cœurs gelés,
Des cœurs qui avaient trop pleuré,
Des cœurs désunis, des cœurs fâchés,
Des cœurs battus, des cœurs brimés,
Des cœurs abattus d’avoir trop aimé.

Il était docteur le cœurdonnier
Et infirmière et couturier.
Parfois maman et même curé.
Tous ces cœurs, il les soignait,
Il les réchauffait, les dorlotait,
Il les écoutait, les réconciliait,
Les cajolait et les réparait.

Tous les jours dans son atelier,
Il découpait et puis cousait
Des fils de tendresse et d’amitié.
Il suturait et assemblait
Des pièces de confiance et de paix.
Il laçait l’amour et la gaieté,
Il reprisait ces cœurs fatigués.

C’était son métier au cœurdonnier
Et, de tout son cœur, il l’aimait son métier.
Il redonnait du courage aux découragés,
Et de l’espoir aux désespérés.
Il leur redonnait le pouvoir d’aimer,
Il faisait revenir la sérénité
Sur les visages de ses clients épuisés.

Quand un cœur enfin soigné repartait,
Lui offrant un sourire apaisé,
Le vieil homme retournait dans l’atelier.
Il prenait un cœur qui patientait
Et en sifflotant il recommençait
À rafistoler et raccommoder,
À retaper, ravauder et rapiécer…

C’était son métier au cœurdonnier.


 Parlotte.

mardi 5 février 2013

Projets et concours

Bonsoir à tous!

Voici mes objectifs pour 2013:

Tout d'abord, j'ai plusieurs histoires pour enfants à finir, à commencer par "Trop Chaud!" (cf post précédent). Voici les titres des autres en espérant vous mettre l'eau à la bouche:
-Romuald et le cochon magique
-L'arbre-livre
-Le pêcheur de nuages
-L'inventeur de bêtises (spéciale dédicace à Fiston^^)
-Le hérisson volant
-... (je mets pas tous les titres et idées que j'ai, j'en garde pour plus tard^^)

Oui oui, ça fourmille dans mon cerveau, j'ai plein d'idées, il reste à les dompter maintenant!
Bon, je ne sais pas si je les écrirai toutes cette année, ces histoires, mais j'en ferai au moins le synopsis (c'est bien comme ça qu'on dit?)...

J'ai aussi des échéances à tenir... car je participe à des petits concours d'écriture et des appels à texte!

-A partir du 31 mars, deux de mes textes très courts seront lus par le jury du Prix Pépin 2013 et si ils plaisent, publiés dans une revue... C'est un concours de micro nouvelles de sf (moins de 300 caractères).
Si ça intéresse certains d'entre vous, allez sur leur page facebook, tout est expliqué!

-Geekopolis organise un concours de nouvelles, il s'agit du Premier Prix Geekopolis de la nouvelle... On peut choisir entre plusieurs thèmes et plusieurs univers (sf, fantasy, steampuk.......). Ben oui, je suis un peu geekette après tout, alors je veux y participer! Mon texte avance à petits pas mais avance quand même et devrait être fini avant l'échéance (mi-avril).

-Je vais tenter de répondre à l'appel à texte des Editions Sortilège sur le thème de l'ange. Hmm j'ai déjà une petite idée de la direction dans laquelle je vais aller, mais il faudrait que je m'y mette sérieusement! J'ai jusqu'au 23 juin pour rendre le texte, ce qui veut dire que d'ici la fin du mois, les grandes lignes du projet doivent être écrites.

-Chaque saison, Shortédition organise des concours dans différentes catégories. Pour cette saison, j'ai misé sur Mademoiselle (que vous pouvez retrouver sur ce blog), en catégorie Poétik. Elle est en attente de publication, je vous tiendrai au courant si jamais  elle l'est...car dans ce cas, elle sera soumise aux votes du public... Alors je vous dirai: "Cliquez sur moi! Dites que vous aimez!"
En tous cas, je vous invite à aller sur leur site! Leur but est de promouvoir une littérature courte, comme les nouvelles, les TTC (textes Très Très Courts, moins de 6000 caractères), les poésies et les strips (BDs courtes)... Et il y a des choses vraiment supers! Certains strips sont hilarants!


Voilà, je pars déjà sur ça, c'est quand même pas mal, mais c'est l'avantage d'être au chômage, j'ai le temps! Bien sûr, je continue mes recherches d'emploi et devrai remettre à plus tard certains projets si j'en trouve (ce que j'espère, croisez vos narines pour moi, les doigts ça marche jamais)... Mais en attendant, libre à moi d'écrire, écrire, écrire, écrire et écrire! (et lire aussi).


Allez, on y croit, je vais les tenir ces échéances! Et avec un peu de chance, je vais les gagner ces concours!


Parlotte motivée

lundi 4 février 2013

Trop chaud! (titre provisoire)

Voici le début d'une histoire que j'ai écrite et envoyé aux éditeurs... Qu'en pensez-vous?


Trop Chaud!

Il y a fort longtemps,
Quand le monde tel que tu le connais n’était pas encore né,
Quand la magie existait en toute chose et en tout être, même dans le plus minuscule des pucerons,
Vivait un sorcier appelé le Père Frileux.

Du temps du Père Frileux, les elfes et les fées, les lutins, les feux follets, les trolls et autres créatures magiques peuplaient nos contrées. Qui sait? Peut-être qu'à la place de ta maison ou de ton immeuble, il y avait un repaire de géants ou un nid de dragons!

Le Père Frileux, lui, était le plus puissant de tous les sorciers et il était aussi l’empereur d'un royaume. Un immense royaume qui s'étendait si loin qu'il n'en connaissait pas la fin. Mais le Père Frileux pour son royaume, tout démesuré qu'il fut, avait une exigence: Que jamais au grand jamais le froid ne passe les frontières de son pays adoré.

Car le Père Frileux était frileux et pas qu'un peu!

Il détestait le moindre courant d’air, ne supportait ni la neige, ni la pluie et que dire des tempêtes et des nuages, du brouillard et des orages !
Il n’aimait que le beau temps et quelle était sa saison préférée ? L’été, bien sûr, quand le soleil réchauffait la terre de ses rayons lumineux !

Le Père Frileux, vois-tu, aimait plus que tout se prélasser sur une pierre plate chauffée par l’astre flamboyant. Il appréciait énormément le fait de se promener sur la plage, sous un ciel tout bleu et de sentir le sable brûlant sous ses pieds. Il chérissait tout particulièrement la canicule et l’atmosphère lourde et suffocante des étés les plus chauds. Bref, il ne se sentait bien que quand, du plus gros de ses orteils à la pointe de son chapeau magique, il percevait la chaleur étouffante de sa période favorite.

Il avait donc inventé une formule magique nommée Garde-Soleil. Cette formule permettait au Père Frileux de conserver son pays sous un soleil permanent, avec une température très élevée.
Plus un seul brin de froid ne passait dans la contrée...

Dans tout le royaume, il faisait chaud. Extrêmement chaud ! La température avoisinait les 45 degrés et ne faisait qu'augmenter. Pas une goutte de pluie, pas une petite brise légère ne venait le déranger.

Le Père Frileux en était tout heureux.

Seulement voilà, comme plus aucune intempérie ne passait, le pays du sorcier s'appauvrissait. Sans eau, plus aucune fleur ne pouvait pousser et la terre se desséchait. La pluie n'alimentait plus les rivières. La mer se transformait petit à petit en lac, et puis bientôt en flaque. Chaque goutte d'eau était plus précieuse qu'un trésor! Le royaume s'approchait jour après jour un peu plus de la mort! C’était devenu un vrai désert !

Les habitants des villes et des villages rêvaient de voir ne serait-ce qu'un seul flocon de neige, qu'une seule perle de pluie ou qu'un tout petit nuage. L’eau était rationnée et distribuée une seule fois par jour en toute petite quantité. Alors, chacun y allait de sa petite astuce pour boire une gorgée de plus. Certains parcouraient le pays avec une baguette de sourcier à la recherche d'un puits égaré. D'autres creusaient sans arrêt, le plus profond qu'ils pouvaient à l'affût du moindre petit ruissellement…

Au milieu de cette chaleur, grandissaient quelques enfants. C’était le cas de Grafin, un jeune garçon de neuf ans.
Depuis tout petit, il ne connaissait que la soif et la brûlure du soleil ! Sa grand-mère, qui le gardait souvent, lui racontait fréquemment ses souvenirs d’antan.

-  « Avant le Père Frileux », commençait-elle…
Et elle racontait les paysages d’hiver, les arbres verts et les brises légères. Elle chantait les pluies rafraîchissantes, les eaux mouvantes des fleuves et les fleurs chatoyantes. Elle pleurait la perte des oiseaux colorés, des animaux de la forêt et des feuilles d’automne dorées. Elle finissait toujours par dire :
-  « Avant le Père Frileux, on avait parfois froid, mais on savait se réchauffer ! Maintenant, on a chaud et l’on ne peut rien faire pour se rafraîchir ! »

Grafin était un petit garçon rêveur. Il souhaitait de tout son cœur pouvoir un jour rencontrer la pluie, la neige et autres merveilles décrites par sa grand-mère. Il se disait que ce serait vraiment bien de faire revenir un peu de froid dans le royaume… Mais comment faire ?

-  « Trouve une idée, trouve une idée ! » ces mots résonnaient dans la tête de l’enfant tandis qu’il réfléchissait.

Grafin ne trouvait pas.
Il tournait en rond dans sa maison, cherchant ce qui pourrait bien inciter le Père Frileux à faire revenir le froid.
Et puis, à force de marcher, il commençait à avoir bien chaud… Trop chaud. Beaucoup trop chaud ! Et soudain, eurêka !

...
...

Si elle ne plaît pas aux éditeurs, je mettrai la suite sur ce blog^^

Parlotte.

J'ai perdu mes mots!

Voici une petite histoire à raconter les soirs de pluie... Pour mon fiston adoré


J'ai perdu mes mots!

 
J’avais dans la tête une petite chanson, un air tout doux, tout mignon.
Je voulais te la fredonner en te berçant, pour que tu t’endormes doucement.
Mais voilà, j’ai perdu mes mots !
Un orage est passé, il les a emportés !
Mes mots sont partis, ils se sont envolés, égarés sous la pluie…

J’avais dans la tête une jolie histoire, un conte de fée pour ce soir.
Je voulais te le raconter juste après t’avoir bordé.
Mais voilà, j’ai perdu mes mots !
Un orage est passé, il les a emportés !
Mes mots sont partis, ils se sont envolés, perdus dans la nuit…

J’avais dans la tête plein de mots colorés, de belles lettres bien dessinées.
Je voulais te les décrire pour que tu t’endormes avec le sourire.
Mais voilà, j’ai perdu mes mots !
Un orage est passé, il les a emportés !
Mes mots sont partis, ils se sont envolés, et leurs couleurs aussi...

J’avais dans la tête un beau poème pour te dire combien je t’aime.
Je voulais t’en faire cadeau de tous ces tendres mots.
Alors pour ne pas les perdre, je les ai cachés !
Et quand l’orage est passé, il n’a rien trouvé !
Ils étaient à l’abri dans mon cœur, ces quelques mots de bonheur !

Et pour que l’orage ne te les voles pas, je vais te les dire tout bas :

Je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime….



  Maman Parlotte

Mademoiselle

Certains d'entre vous connaissent déjà ce petit poème à chantonner... Je l'ai un peu corrigé donc hop, je le mets!



Mademoiselle

 


Ce matin en se levant
Elle a regardé par la fenêtre
Elle a vu la pluie et le vent
Et aucune raison d'être
Mademoiselle aujourd'hui
Se sent d'humeur maussade
Sa santé la fuit
Le temps la rend malade…

Faut dire aussi qu'au boulot
C'est pas la grande éclate
Il faut se lever tôt
On ne peut pas se dégourdir les pattes
Mademoiselle aujourd'hui
Se sent trop énervée
Sa bonne humeur la fuit
Et tout lui casse les pieds…

Sa voiture est en panne
Il faudrait prendre le bus
Et pour elle c'est le drame
Elle a pas de sous en plus
Mademoiselle aujourd'hui
Sent que ça va être dur
Son optimisme la fuit
Elle a besoin d'un carbure…

Alors elle ferme ses volets
Et prend son téléphone
Elle voudrait appeler…une collègue
Mais elle abandonne
Mademoiselle aujourd'hui
Ne veut parler à personne
C'est elle qui s'enfuit
Sous sa couette 1 personne…

Enfin elle se rendort
Est réveillée par son portable
On s'inquiète de son sort
Mais elle se sent pas capable…de répondre
Mademoiselle aujourd'hui
Se sent une grise mine
Elle préfère l'ennui
Et nous fait une déprime…

Elle se dit que demain
Ca ira forcément mieux
Il fera pas un temps de chien
Il n’y aura pas de nuages pluvieux
Et peut-être que le boulot
Sera intéressant
Qu’il y aura des nouveaux
Du genre pas trop chiant
Elle pourra prendre sa voiture
Revenue du garage
Pour partir c'est moins dur
Et elle conduira sage…

Mademoiselle demain matin
En voyant le soleil
Te sentiras-tu bien ?
Mettras-tu ton réveil ?
Voudras-tu travailler
Avec tout ce ciel bleu ?
C'est mieux de se promener
Car il vaudra mieux
En profiter tant que tu peux
Avant de retomber malade

Mademoiselle aujourd'hui
Se sent d'humeur flemmarde
Elle a juste pas envie
Et se trouve des parades



Parlotte 

21/12/12, la fin du monde n'aura pas lieu

Rapport du 21/12/12 au Ministre de la Salubrité Universelle:
L'enlèvement de la planète déchetterie communément appelée Terre n'a pas eu lieu.
Les éboueurs interstellaires étaient en grève.


Réponse du-dit ministre : Payez-les plus s’il le faut, MAIS QU’ILS ME VIRENT CE DETRITUS !



Parlotte

La Grosse Fée Cée

Hop, une première histoire à découvrir!


LA GROSSE FÉE CÉE

 

Dans une immense forêt, cachée derrière des arbres épais, se trouve la Clairière des Fées.

La Clairière des Fées est toujours ensoleillée.
Les fées vivent dans de jolies maisons-fleurs, parées de mille couleurs. Leurs ailes brillent au soleil et elles sont toutes très belles !

Toutes ?

Derrière un gros caillou, il y a une maison-pas-fleur-du-tout, faite d'orties et de houx...

A qui donc elle appartient? A la fée là, dans le coin.

Avec ses cheveux décoiffés et ses sourcils épais, elle n’a pas l’air commode cette fée !
Avec son nez de cochon et ses minuscules ailes marron, elle a l'air méchant et grognon!
Avec son gros bidon-boudin et ses grosses mains, elle fait peur quand elle serre les poings !

C’est... la grosse fée Cée !
 Elle n’est pas belle et toutes les autres fées se moquent d’elle.

Quand elle se promène, les fées s’écrient : «On n’a plus de place dans la clairière!»
Quand elle se penche pour cueillir une fleur, elle entend : «Non mais quel énorme derrière !»
Et quand elle s'approche... «Fuyez ! Voilà la très méchante grosse fée Cée !»

Pourtant, elle n’est pas méchante, la grosse fée Cée. Elle a juste un gros ventre et elle ne sait pas se coiffer. Elle n'est pas grognon, c'est son nez qui lui donne cet air renfrogné. Elle ne serre pas les poings, elle tient délicatement des fleurs dans ses mains.

Elle n’est pas méchante, non, non, non, elle est juste triste car les autres fées la trouvent sinistre.

Alors elle reste dans son coin avec son chagrin.

Un jour, la grosse fée Cée entend crier :
«Au secours ! Un monstre ! Il veut nous croquer !»

Ni une, ni deux, elle s'envole vers le vilain gourmand.

Elle met ses grosses mains autour de sa bouche et s’écrie de sa grosse voix :
«Va-t-en ou tu auras à faire à moi !»

Mais l'effrayante créature ne bouge pas...

Alors, la grosse fée Cée lui fait une horrible grimace. Puis, avec son gros derrière, elle s'assied sur le monstre...qui se transforme en limace !

Dans la Clairière des Fées, toujours ensoleillée, une fête est donnée.
«Vive la grosse fée Cée ! Elle nous a sauvées !»

Désormais, plus personne n'a peur d'elle. Elle vit heureuse dans sa nouvelle maison-fleur.

 Et chacun sait que si un monstre pointe le bout de son nez, il suffit d'appeler la très gentille grosse fée Cée !



Parlotte.

 

Bienvenue!

Bienvenue dans ce petit blog qui je l'espère sera fourni en blablas en tous genres!
Retrouvez ici mes petites histoires à lire à tout moment!

Parlotte (fière d'avoir sauté le pas! Reste plus qu'à écrire maintenant!)